Mon enfant est un casse-cou, que faire ?
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Dépourvu de toute sensation de peur, votre bambin explore à longueur de journée ses capacités d’escalade, d’équilibre, de courses… Comment expliquer son côté casse-cou ? Et comment réagir pour éviter laxisme et paranoïa ?
Plein d’énergie et téméraire, les enfants casse-cou sont sans cesse en train de tester leurs limites. Par la même occasion ils mettent aussi à rude épreuve la patience et l’inquiétude des parents. « Ils recherchent avant tout le plaisir et les sensations fortes. C’est ce qui les pousse à poursuivre leurs expériences. Cela fait partie de leur tempérament », peut-on lire sur le site Naître et grandir.
Au fil des années, l’enfant prend conscience de son environnement et des risques potentiels. Contrairement aux idées reçues, les casse-cou ne sont pas forcément exposés à un risque élevé de troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Pas de panique donc. « L’idée n’est pas de le limiter dans tout, mais d’être vigilant et de lui apprendre où sont les limites. »
Pour ce faire, penser à :
« Sécuriser son environnement ». L’idée ? Anticiper ses gestes et déplacements. Par exemple, vous pouvez « installez des serrures sur les portes et les fenêtres, évitez de placer des meubles où il pourrait grimper sous les fenêtres… » ;
« Lui expliquer les consignes de sécurité », que ce soit à la maison, au parc, à la piscine ou ailleurs. En lui expliquant ce que vous attendez de lui, peut-être plusieurs fois, votre enfant sera plus réceptif. « Dès votre arrivée au parc, dites-lui, par exemple, qu’il a le droit de glisser, mais pas la tête la première, ou qu’il peut escalader l’échelle de la glissade, mais une marche à la fois » ;
« Utiliser de petits dessins » pour lui rappeler ces consignes. Pour ne pas lui montrer « une image illustrant un bobo aux doigts placée près du four, le dessin d’un enfant qui tient la main d’un adulte placé près de la porte d’entrée » ;
« Lui mettre un équipement protecteur pour les activités » qui suscitent son goût du risque (un casque, des genouillères, des petits gants matelassés…);
« Proposez-lui des activités » énergétiques afin qu’il se dépense totalement et qu’il puisse ressentir « des sensations fortes, dans un contexte sécuritaire (ex. : gymnastique). D’autres sports, comme le judo ou le karaté, pourraient aussi aider l’enfant à canaliser son énergie et lui enseigner des stratégies pour se protéger en cas de chute ».
A noter : si son comportement devient dangereux, vous pouvez lui poser des interdictions claires et nettes. Vous pouvez lui dire « Non, je ne veux pas que tu fasses cela, sur un ton ferme et clair, mais sans crier. (...)