Télémédecine : du concret pour septembre
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Après 10 ans d’expérimentations et 5 mois de négociations entre l’Assurance-maladie et les syndicats des médecins libéraux, le déploiement de la télémédecine va se concrétiser à la rentrée prochaine.
L’Assurance-maladie et 4 syndicats libéraux* ont trouvé un accord concernant les modalités de déploiement de la télémédecine. Un pas en avant pour pallier la carence de soins liés aux déserts médicaux. Mais aussi apporter aux patients un suivi plus régulier. En effet depuis 2009 la télémédecine existe sous forme d’expérimentations et souffre donc d’un manque de pérennité budgétaire.
Deux types d’actes sont encadrés par cet accord :
« A partir du 15 septembre, la téléconsultation, qui implique une consultation à distance entre un médecin et un patient, ce dernier pouvant être assisté par un autre professionnel de santé comme une infirmière par exemple. Les tarifs et modalités de prises en charge de ces consultations sont les mêmes que celles en vigueur pour les consultations de visu (de 25 à 30 € selon les cas). » Autre point, « tous les assurés et tout médecin quelle que soit sa spécialité pourront y recourir ».
« En février 2019, la télé-expertise qui permet à un médecin de solliciter l’avis d’un confrère face à une situation médicale donnée. Ouverte dans un premier temps à certaines catégories de personnes**, elle s’élargira à tous les patients à partir de 2020. Le cadre ainsi défini constitue une avancée inédite, positionnant notre pays en avance par rapport à ses voisins », précise l’Assurance-maladie.
Comment ça marche ?
Pour bénéficier de la téléconsultation, « le patient devra être connu du médecin traitant, professionnel qui disposera de son dossier médical et connaîtra son parcours et son historique ».
« Le recours à la vidéo est exigée par la loi, pour garantir la qualité des échanges entre le médecin et le patient via une très bonne résolution d’image, et d’autre part, la connexion à une solution sécurisée, une exigence essentielle dans la mesure où elle fait transiter des informations à caractère médical dont la confidentialité doit être protégée. »
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