Auteur(s):

Noëlle Deleu, Réjane Christiaens, orthophonistes et Pascal Rapin, Illustrateur

 

C’est l’histoire d’un petit garçon, Tom, qui relate son vécu, ses expériences face au bégaiement, il nous raconte comment il le vit, le ressent. Il parle de son parcours et de son évolution jusqu’à la pose du diagnostic et de la remédiation.

Elle a été rédigée dans le but de prévenir, démystifier, voire vulgariser (?) le bégaiement, en évoquant, entre autres, les craintes, croyances et non-dits qui gravitent autour de ce trouble de la communication.

Elle a été réalisée dans le cadre d’un mémoire intitulé : “Support pour une communication autour du bégaiement” pour l’obtention du DU : “Bégaiement et autres troubles de la fluence”.

 

Il concerne :

- les enfants de 3 à 8-10 ans

- les parents

- les proches, la famille d’un enfant qui bégaie

- les enseignants

- les enfants de la classe, du club de loisirs, …

- les professionnels de l’enfance (médecin, médecin scolaire, infirmière scolaire, pédiatre, médecin ORL, orthophoniste, psychomotricien, psychologue, etc…)

- Toutes personnes intéressées par le sujet.

 

Ses objectifs

Permettre aux parents la reconnaissance du trouble

Certains parents savent bien que leur jeune enfant achoppe, bute sur les mots, et que cela représente un problème. Diverses raisons, comme ne pas oser en parler, ne pas savoir à qui en parler, suivre des conseils attentistes et inadaptés… ne permettent pas à ces parents d’arriver à la reconnaissance du bégaiement, et donc à une remédiation.

 

Eviter les minimisations

Penser que le bégaiement correspond à un petit symptôme de l’enfance, sans actuelle ni future gravité, peut être réducteur pour la prise en compte de ce trouble. Cette attitude peut être préjudiciable pour le devenir de l'enfant.

« Je bégaie » peut aider l’entourage à prendre conscience du bégaiement, de ses manifestations, du ressenti de l’enfant, et peut ouvrir sur d’autres perspectives (attitudes adaptées, hygiène…).

 

Eviter que la situation de non-dit ou de non-parlé perdure et s’enkyste

Les parents et les proches qui, parfois, souffrent considérablement avec l’enfant, ne savent pas toujours comment parler du bégaiement avec lui, ni même s’ils doivent en parler. Le silence autour de ce problème peut le faire devenir “tabou”.

Il est nécessaire de parler du bégaiement, et cet outil peut constituer un support entre les divers protagonistes afin d’aborder puis d’étayer la communication sur le trouble.

 

Démystifier ce handicap invisible, et éviter les incompréhensions

Le bégaiement fait encore parfois peur et crée un malaise : l'interlocuteur ne sait pas toujours comment réagir. La méconnaissance, la non-compréhension d’un handicap peuvent occasionner des comportements inadaptés, inopportuns, blessants.

Expliquer ou faire expliquer son trouble à ses pairs peut adoucir les difficultés du quotidien.

 

Donner de l’espoir

L’information et la connaissance permettent de lever une barrière pour l’évolution. A partir de ce moment, tout devient possible : ce n’est pas une fatalité, il existe des solutions.

 

« Je bégaie »est un outil de prévention et d’information, et peut, à ce titre, être mis à la disposition des patients et des familles dans les salles d’attente des professionnels de l’enfance.

« Je bégaie »est surtout un support d’échanges sur le bégaiement. Dans cette optique, une lecture commune entre diverses personnes concernées est idéale.

Les orthophonistes peuvent également l’utiliser comme point de départ d'une guidance.

 

Vendu par paquet de 10 brochures

Type: Livre
Editeur: orthoedition
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Mots-clés: bégaiement, enfant, parent